Ne vous assurez jamais au crédit mutuel
Voici ; certes tronquées parce que je tiens à préserver un peu de confidentialité ; les preuves que nous ne fûmes pas toujours "mendiants sur le net". Comme vous voyez, on avait plutôt les moyens (Notez que sur ce relevé : un des virements inclus la prime annuelle hein ?). C'était dans une autre vie ; une autre incarnation peut-être. Puis ce fut la lente descente aux enfers. Reportez vous aux papiers précédents de ce blog, pas très nombreux pour voir où c'est arrivé. Ca pourrait arriver à n'importe qui tant ça arrive souvent maintenant. Vous peut-être !
En ce temps là, ma chérie me tabuta pour que je souscrive à une mutuelle. Je ne voulais pas, j'avais un mauvais pressentiment et puisque je me soigne essentiellement par les plantes et seul ; et que ça me réussi assez bien, puisque selon les affirmations des toubibs je n'avais que 3 mois à vivre il y a quatre ans ; je n'en voyais pas trop l'utilité. Elle m'a cuisiné plusieurs années et j'ai fini par céder. Dans la foulée notre monde s'est écroulé. Nous étions déjà assuré à notre banque pour l'habitation et la voiture, alors nous avons cédé à leurs propositions. Mal nous en a pris : déjà lorsque nous étions aux assedics, nous avons obtenu un secours de la sécurité sociale en deux parties. Ca a été la croix et la bannière pour leur faire accepter la première prestation, la deuxième ils n'ont jamais voulu ! J'ai les preuves, y compris l'enregistrement vocal d'une conversation avec un agent de la Sécu qui était bien embêté !
Et puis de dérapages en catastrophes, nous nous sommes retrouvés d'abord sans ressources comme le raconte ce blog, puis au RSA...
629 balles pour deux pour payer les factures, c'est royal ! D'autant que comme le savent les fidèles de ce blog, on l'a eu avec retard. Ce qui suppose quelques dettes. Ici une capture d'une partie de la lettre... J'vais pas tout mettre, vous voulez pas mes codes aussi non ?
Et donc, à ce titre, nous avons droit à la CMU, en principe. Nous l'avons obtenue, je vous rassure. Et en principe, la sécu devait prévenir la mutuelle qui devait cesser ses prélèvement. Nous avons fait doublon et transmis nous mêmes les pièces justificatives. Mais voilà, avec le même mépris que pour l'aide sécu, ils l'ignorent superbement et refusent d'agir.
Déjà qu'on paye pour notre EPAVE de bagnole pourtant dans un garage où elle ne risque rien (notez qu'ils nous ont fait chier aussi pour assurer le garage à l'époque, ils ne voulaient pas !). On n'a pas les moyens de la remorquer à la casse. Y'a bien un gars qui veut me l'acheter, mais dans cet état je devrais le faire pour pièces et... Il n'a pas plus les moyens que moi de la remorquer. Enfin toujours est-il que la mutuelle est prélevée tous les mois alors qu'elle aurait dû s'arrêter au moins au 1° juillet !
Les recours ? Vous vous doutez qu'on n'a pas, à ce petit jeu, les moyens d'envoyer des recommandés. En conséquences nous sommes leurs otages. Otages de salopards qui veulent nous acculer ; qui ont oubliés quels bons clients on a été ; et que nous sommes toujours : quitte à avoir faim et en dépit de la situation, aucun chèque n'a été refusé, aucun paiement non plus, et les découverts ne durent jamais plus d'une semaine et de quelques euros seulement. Et puis, il n'est pas exclu qu'on s'en sorte... Certains ont des infos sur nos projets que d'autres n'ont pas. Ce qui arrive est la manifestation de la ségrégation sociale dont les français sont des champions ; autrement plus importante que la ségrégation raciale ; et dont ils sont visiblement des militants.
Le "Crédit Mutuel" se vante d'être "La banque à qui parler"... Oui, p'tete, si vous avez de la thune, et encore... Les autres banques ne sont pas mieux direz vous ? Je ne sais pas, je n'ai fréquenté qu'eux et la Société Générale. Cette dernière je l'ai quittée à cause d'un coup dur aussi, mais faute de possibilités en fait : on a eu un autre coup dur où on s'est retrouvés à la rue et sans ressources. Lorsqu'on a réussi à en sortir ; à l'époque internet et la gestion à distance des comptes n'existait pas ; on s'est retrouvés dans un endroit où y'avait pas d'agence à moins de plusieurs dizaines de kilomètres où transférer mon compte. Je gérais par téléphone en liaison avec mon agence d'Ile de France. Hors je vous fais remarquer qu'ils ne m'ont jamais placé en interdit bancaire, m'ont autorisé à découvert important (+ de 1000 F à l'époque) que j'ai remboursé quand j'ai retrouvé un toit, par mensualités. Ils m'ont laissé mon chéquier et ma carte le temps qu'on fut SDF (quatre mois au moins si ma mémoire est bonne). Certes, j'avais toujours eu de bons rapports avec mon agence et le directeur lui même m'avait à la bonne, mais quand le national s'en mêle, l'agence elle a qu'a fermer sa gueule. Le national n'a, dans le cas de la SG, sans doute jamais vu à quoi on a joué, sinon...
Par contre dans le cas du CM, il est clair que les efforts se conjuguent pour nous mettre à genoux. En conséquence une pub gratuite : la prochaine fois qu'ils vous parlent... fuyez ! Et surtout ne vous assurez jamais chez eux ! Vous ne savez pas ce qui vous attends. Votre entreprise peut être délocalisée, ou faire faillite, votre administration privatisée, un incendie ou une inondaton peuvent vous ruiner... Ou vous pouvez tout simplement vous découvrir, un beau matin, malade incurable et condamné, comme moi. Ca arrive sans prévenir, parfois très brutalement. Et alors les gens vous fuient...
Il nous manque donc 85 euros chaque mois de RSA... Si encore j'étais, grace à ça, couvert pour ma santé... Mais j'imagine que vu que je suis à la CMU ils ne voudront jamais rembourser si je me prends la fantaisie de me déclarer invalide (j'ai juste à me faire examiner par un toubib, c'est simple, et le faire valoir, et renoncer à la phytothérapie). 85 euros cumulés sur 3 mois ça commence à faire... Je vous propose un nouveau slogan :
Le Crédit Mutuel, des assurances à gerber