L'histoire d'un mec
C'est l'histoire d'un mec, petit garçon solitaire, plus ou moins incompris
Un petit garçon qui a grandi et qu'on disait bête et rêveur, ce qui était la moindre des accusations qu'on lui portait... Lui il savait qu'en fait de rêves il réfléchissait à des problèmes qui n'effleuraient même pas les gens si intelligents qui l'entouraient ; ceux qui l'agonissaient ou le frappaient étaient souvent incapables d'écrire vingt lignes sans fautes. Des problèmes comme : "Mais pourquoi m'oblige-t-on à aller à la messe alors que ceux qui m'y obligent n'y vont pas ?" ; "Dieu est-il universel ?" ; "Quelle sera l'impact sur la vie et la société de tous ces nouveaux développements scientifiques et technologiques ?" ; "Le communisme peut-il détruire ou sauver l'humanité ?" ; "Allons nous détruire la nature à force de rejeter des déchets et de l'exploiter ?" ; "Est-il possible de neutraliser les radiations nucléaires ?" etc...
De gros ennuis le frappèrent, un accident mortel faillit le radier des vivants même et lui aurait permis sans problème d'être réformé ; mais empêtré dans l'archaïsme de son environnement social il choisi de taire ses douleurs et traumatismes, tromper les toubibs et se porta volontaire pour aller voir ailleurs s'il y était... Ça n'eut qu'un temps, mais un temps de vie intense et découvertes... Volontaire et pourtant incontrôlable...
Ayant rendu son bachi il voyagea encore et toujours ; plusieurs années ; mille métiers, cent mille misères mais tant de joie et de partages... Tant de fraternité...
Des milliers de bornes ; en train, à pied, en stop, en voiture, à vélo... Toujours plus loin vers un espoir jamais assouvi... Il y eut des pauses et même des retraites en monastères...
Non ce ne fut pas toujours un sauvage... Il pouvait même se ranger dans une apparence de conformité...
Ou se donner des allures de monarque ancien...
Amoureux de la nature, de la vie sacrée tout au long de sa vie, avec toujours collé aux basques cette étiquette "d'anormalité"...
Du jeune en quête de lumière
Au père adoptif un peu fou quelques décennies plus tard
En passant par le paysan
En passant par le dur à cuire réveiller le matin ☺
Ou même le papa Noël d'occasion, il ne reste rien
Sauf peut-être un peu de lumière au fond des yeux
Et un corps délabré, anéanti, rongé par la maladie... Je remercie les con(ne)s qui m'ont traité d'hypocondriaque.
Oui, je sais j'ai pas nettoyé le miroir, trop occupé que je suis à chercher un moyen de survie honnête qui m'affranchisse de la dictature de services sociaux qui, même quand ils "comprennent", n'ont pas d'issue digne de ce nom à m'offir.
Et un soutien qu'on se demande par quel miracle elle n'a pas largué ce déchet de l'humanité
(selon le saint évangile populiste)
Quelquepart dans le silence de mon coeur est une vision
Bientôt je saurais (peut-être) si ce n'est qu'une illusion du Bardo